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Un nouveau site internet et un nouveau blog pour inovallée ! (mar., 23 févr. 2016)

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"Save the date" 14 janvier 2016 : bientôt une communauté des anciens diplômés de GEM sur inovallée ? (Mon, 28 Dec 2015)

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Parole de dirigeant : rencontre avec Nicolas Belhache de la société Alp'2i ! (Mon, 28 Dec 2015)

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Cycle IAExpert : dirigeants d'inovallée, participez à la rencontre du 15 janvier "Anticiper avec les signaux faibles" (Mon, 28 Dec 2015)

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Les écotechniques de l'information et de la communication, en abrégé éco-TIC , sont des techniques de l'information et de la communication dont la conception ou l'emploi permettent de réduire les effets négatifs de l'activité humaine sur l'environnement. La réduction des effets négatifs de l'activité humaine sur l'environnement tient à la diminution de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre qui résulte du recours aux écotechniques ou à la conception même de ces techniques, qui s'attache à diminuer les agressions qu'elles pourraient faire subir à l'environnement au cours de leur cycle de vie. 

Bonnes pratiques

1. Utilisez votre matériel le plus longtemps possible
L’analyse du cycle de vie d’un matériel électronique montre que la majorité des pollutions sont liées aux étapes de fabrication et de recyclage. Il faut donc prolonger au maximum l’utilisation de son ordinateur, téléphone, télévision, etc. Cela permet de repousser le moment où le matériel deviendra un déchet toxique tout en évitant la fabrication d’un nouveau matériel. En suivant ce principe, on peut éviter chaque année la fabrication plusieurs centaines de millions de matériels électroniques. D’autre part, les étapes de fabrication, vente et recyclage d’un matériel électronique nécessitent plus d’énergie que la phase d’utilisation. On parle d’énergie grise.

2. Recyclez
L’humanité doit relever deux défis écologiques en même temps : limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, et ralentir l’érosion de la biodiversité en évitant de polluer l’écosystème planétaire. Le meilleur moyen de ne pas polluer est encore de limiter le volume des déchets. Les matériels électroniques sont des déchets assez toxiques pour que la loi européenne (WEEE) et française (DEEE) impose depuis août 2005 leur collecte et leur retraitement par des spécialistes certifiés. Les 500 millions de PC (1) mis au rebut entre 1994 et 2003 contenaient 2.872.000 tonnes de plastiques, 718.000 tonnes de plomb, 1.363 tonnes de cadmium, 863 tonnes de chrome et 287 tonnes de mercure. Plus de 80% de ces matériels n’ont pas été recyclés correctement. Or, un gramme de mercure pollue 1 m3 de terre ou 1000 m3 d’eau pendant 50 ans ! Et ces polluants se retrouvent dans notre assiette en remontant la chaîne alimentaire… Le site REcyclage-informatique.net  vous indiquera le point de collecte le proche de chez vous.

3. Achetez du matériel d’occasion reconditionné
Lorsqu’un nouvel achat s’avère indispensable, on peut se tourner vers du matériel reconditionné. L’économie est conséquente : 60 à 80% moins chez que le prix neuf ! L’achat d’un matériel d’occasion reconditionné évite de déclencher inutilement la fabrication d’un nouveau déchet et donne un peu plus de temps à la filière du recyclage pour s’organiser.

4. Privilégiez du matériel éco-conçu
A défaut d’acheter du matériel d’occasion reconditionné, privilégiez du matériel éco-conçu. Lesécolabels tels que EPEAT vous permettront d’établir une première liste de candidats potentiels.

5. Débranchez les appareils électriques
Les TIC (informatique, téléphonie, audiovisuel) consomment 13,5% de la facture électrique française. A la clé : des tonnes de CO2 rejetés qui accélèrent le réchauffement climatique et des tonnes de déchets radioactifs à stocker pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Eteindre son PC, sa télévision, ou sa chaîne-hifi n’est pas suffisant. Le mode veille gaspille 2 kWh par jour et par individu ! (détail par appareil ici). En attendant que le mode veille ne consomme pas d’énergie (directive EuP), il faut débrancher physiquement tous les appareils électriques.

6. Utilisez le mode veille aussi souvent que possible
Même s’il n’est pas parfait, le mode veille (veille standard et veille prolongée) permet d’arrêter et de démarrer rapidement le poste de travail tout en conservant les applications en l’état. C’est donc un geste pratique et utile, par exemple lorsque l’on part en pause déjeuner et que l’on ne peut pas fermer toutes les applications en cours d’exécution. A l’échelle individuelle, il suffit d’un clic. A l’échelle de l’entreprise, le département informatique peut forcer la mise en veille de tous les postes. Les outils de gestion de parc le font aussi très bien.

7. N’imprimez que le strict nécessaire, en recto verso et en mode brouillon aussi souvent que possible
Malgré la généralisation de l’informatique et la dématérialisation progressive des procédures administratives, l’humanité n’a jamais autant consommé de papier. Un salarié imprime en moyenne 28 pages par jour ! La fabrication d’une feuille de papier nécessite 10 fois plus d’énergie et génère bien plus de pollution que la phase d’impression. Réfléchissez avant d’imprimer. Et, si vous devez absolument imprimer, utilisez des consommables recyclés : papieret encre. Vous pouvez aussi réduire votre volume d’impression grâce à des logiciels.

(1) Laboratoire fédéral Suisse d’essai des matériaux et de recherche, étude « Global Perspectives on E-Waste », 2005